Comment rédiger un publi-rédactionnel de façon professionnelle ?

Les entreprises ont à leur disposition plusieurs moyens de communication afin de se faire connaître du grand public, et parmi eux, il y a ce qu’on appelle publi-rédactionnel. C’est une publicité sous forme de contenu journalistique reposant sur l’aspect commercial et le journalisme.

Bien comprendre le publi-rédactionnel

Pour faire simple, un article publi rédactionnel est une publicité maquillée en article éditorial, et sa finalité première est de vendre, de pousser les lecteurs à l’achat. C’est un contenu détaillé sur un service, un produit, un événement ou une marque, et c’est évoqué de manière favorable. Toutefois, l’annonce doit préciser le terme « publicité » ou « publi-rédactionnel » au risque d’infractions. À la différence de la publicité traditionnelle qui mise sur l’émotion et la séduction, le publi-rédactionnel met en avant la raison et l’information. Donc dans sa rédaction, on ne fait pas appel aux jeux de mots, à l’humour ou à la publicité pure. On privilégie les preuves, notamment les démonstrations, les citations, les faits et les chiffres. Le but n’est pas seulement de donner envie d’acheter, mais également de fournir de vraies raisons de le faire. Pour cela, le publi-rédactionnel est apprécié pour présenter les messages complexes à transmettre via une publicité classique, un message qu’on n’arrive pas à résumer. Pour la longueur de l’article, ça dépend de la complexité du message, mais également du budget pour acheter un média qui va le publier. Toutefois, il ne faut pas faire plus de 3500 caractères espaces compris, c’est équivaut à un article de 9 paragraphes au maximum et de 600 mots, une page pleine à interligne simple. Les articles sponsorisés peuvent être considérés comme une forme de publi-rédactionnel, mais le principe est différent.

Les différentes formes de publi-rédactionnel

article publi-rédactionnel
Crédits : Twenty20

Le publi-rédactionnel peut prendre différentes formes : format interview et écriture publicitaire. Fortement inspirée de l’article de presse, la forme interview est un ensemble de questions/réponses donc, l’annonceur prend la parole librement, et ce, de manière directe et franche. Après, il intervient pour corriger et pour modifier le contenu. La forme écriture publicitaire est focalisée davantage sur un produit ou un service. Elle suscite l’intérêt des lecteurs tout en étant axée sur les avantages, les qualités, les retours d’utilisateurs et les expériences clients concernant le produit ou le service mis en exergue. Le texte peut donc comprendre des puces ou des numérotations afin de mettre en valeur les points essentiels. D’ailleurs, ça améliore grandement la lecture tout en renforçant la crédibilité. Mais encore, c’est plus mémorisable. Pour le ton employé, qu’importe le type de publi-rédactionnel, ça doit être familier. Afin d’avoir un bon publi-rédactionnel, il faut approcher un vrai rédacteur indépendant, un chargé de communication expert en écriture journalistique ou un journaliste en formation. À noter qu’un journaliste professionnel ne peut pas écrire ce type d’article pour préserver sa subjectivité et son indépendance.

Fabrice
Je m’appelle Fabrice Lemoine, j’ai 46 ans, et je tiens une promesse silencieuse depuis vingt ans : celle de raconter l’actualité autrement. Non pas en courant derrière les faits, mais en écoutant les silences entre les lignes, en déchiffrant ce que les grands titres laissent dans l’ombre.Je suis correcteur de presse de formation, métier de l’ombre s’il en est, mais qui m’a appris l’essentiel : la rigueur, le détail, et l’amour du mot juste. Ce métier m’a formé l’œil, affûté l’oreille, et nourri une conviction profonde — l’actualité mérite des voix d’auteur, pas des algorithmes.C’est dans cet esprit que j’ai lancé Exaronews, un journal personnel, presque artisanal, qui traite l’actualité avec du fond, du style et du recul. Ici, je ne me contente pas de rapporter les faits : je les incarne, je les questionne, je les relie au monde intérieur. Je m’autorise à prendre position, à douter, à écrire avec colère, avec ironie, avec tendresse — parce que l’actualité, c’est aussi une affaire de voix humaine.Ce qui me rend unique ? Je suis aussi un pianiste amateur obsessionnel, amoureux du jazz modal et des dissonances élégantes. Le clavier me rappelle ce que l’écriture et l’info ont en commun : l’équilibre entre tension et harmonie, entre intuition et structure.📌 Ce que vous trouverez sur Exaronews : – Des chroniques d’actualité écrites à la première personne, avec un style littéraire assumé – Des analyses sociales, politiques, culturelles avec une voix engagée, critique mais lucide – Des éditos où je relis les événements du monde à travers une expérience personnelle ou une sensibilité artistique – Une méfiance constante envers le bruit médiatique, et un goût prononcé pour les angles inattendus – Une section “Humeurs sonores” où j’associe des morceaux de piano à mes textes pour ajouter une dimension émotionnelle à l’infoJe crois qu’un article peut être à la fois vrai, beau et nécessaire. Exaronews, ce n’est pas un site d’infos. C’est un regard sur le monde — accordé à l’oreille d’un homme qui écrit comme il joue : à la recherche du juste tempo.

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