La babouche marocaine : bien plus que des souliers

Anciennes et emblématiques, les babouches marocaines ont réussi à garder leur authenticité depuis des siècles. Malgré les années passées, elles ne sont pas pour autant tombées à l’oubliette, encore mieux, elles ont traversé les frontières et ont conquis les pieds des hommes et des femmes du monde entier. Bien plus que de simples chaussures, les babouches sont actuellement de vrais phénomènes de mode.

L’origine des babouches marocaines

Fabriquées à la main par les artisans marocains, les babouches sont apparues pour la première fois au IIIème siècle après J.C dans le monde arabo-musulman. On trouve différents noms afin de les désigner, il y a entre autres Balgha, Charbil, Persan ou Papush. À leur début, elles sont exclusivement portées par les femmes afin de cacher leurs orteils, car dans la culture marocaine, c’est interdit. On n’a pas attendu longtemps pour que les babouches séduisent la gent masculine. Quoi qu’il en soit, les babouches se caractérisent par leur forme, par leurs motifs diversifiés et par leurs couleurs vives, sans oublier l’utilisation du cuir marocain (mouton ou chèvre) issu des tanneries de la médina Boujloud à Fès. Aussi, les fabricants ajoutent dessus des perles, des pierres, des sequins (mozounes) ou toute autre fantaisie qui font que chaque paire de babouches soit unique. En raison du savoir-faire des artisans marocains du cuir, les babouches homme ou femme qui sont à la fois plates, confortables et légères sont maintenant devenues des pièces très tendance. Également, elles sont très résistantes à cause de l’utilisation du cuir. Cependant, ce sont seulement les anciens qui restent fidèles aux babouches malheureusement délaissées par la génération actuelle au profit de la mode occidentale.

Les différents types de babouches

babouches marocaines
Crédits : Pixabay

Au Maroc, on trouve principalement deux types de babouches homme et femme : les modèles citadins et les modèles bédouins. Les babouches citadines se reconnaissent par leur bout pointu et leur semelle en cuir. Elles utilisent du cuir fin et doux, et les coutures sont presque invisibles, mais avec des finitions très soignées. Ces modèles pointus sont surtout conçus dans la ville de Fès d’ailleurs, ils sont appelés babouches Fassia ou de Fès. Les babouches bédouines ont un bout rond. Elles ont une forme arrondie avec des coutures apparentes. Leur semelle est épaisse, et elles sont fabriquées en caoutchouc. Elles possèdent aussi des lanières à l’arrière pour qu’elles puissent être portées comme de vraies chaussures. Ainsi, elles sont plus pratiques. On appelle actuellement ces modèles des babouches berbères ou Dambira. Que ce soit les babouches bédouines ou les babouches citadines, en raison de leur élégance et de leur raffinement, elles ont réussi à séduire les plus grands créateurs de mode comme Gucci, Narciso Rodriguez, Dolce & Gabbana et Dior.

Les babouches marocaines séduisent autant, car elles se portent et s’associent facilement avec toutes les tenues vestimentaires, et ce, qu’importe les occasions. On les met pendant les grands événements comme les fêtes religieuses ou les mariages, pour aller au travail, pour se balader, à la maison… Elles vont très bien avec les robes, les pantalons, les jupes et les shorts. Aussi, il y a des modèles adaptés pour les hommes, les femmes et les enfants.

Fabrice
Je m’appelle Fabrice Lemoine, j’ai 46 ans, et je tiens une promesse silencieuse depuis vingt ans : celle de raconter l’actualité autrement. Non pas en courant derrière les faits, mais en écoutant les silences entre les lignes, en déchiffrant ce que les grands titres laissent dans l’ombre.Je suis correcteur de presse de formation, métier de l’ombre s’il en est, mais qui m’a appris l’essentiel : la rigueur, le détail, et l’amour du mot juste. Ce métier m’a formé l’œil, affûté l’oreille, et nourri une conviction profonde — l’actualité mérite des voix d’auteur, pas des algorithmes.C’est dans cet esprit que j’ai lancé Exaronews, un journal personnel, presque artisanal, qui traite l’actualité avec du fond, du style et du recul. Ici, je ne me contente pas de rapporter les faits : je les incarne, je les questionne, je les relie au monde intérieur. Je m’autorise à prendre position, à douter, à écrire avec colère, avec ironie, avec tendresse — parce que l’actualité, c’est aussi une affaire de voix humaine.Ce qui me rend unique ? Je suis aussi un pianiste amateur obsessionnel, amoureux du jazz modal et des dissonances élégantes. Le clavier me rappelle ce que l’écriture et l’info ont en commun : l’équilibre entre tension et harmonie, entre intuition et structure.📌 Ce que vous trouverez sur Exaronews : – Des chroniques d’actualité écrites à la première personne, avec un style littéraire assumé – Des analyses sociales, politiques, culturelles avec une voix engagée, critique mais lucide – Des éditos où je relis les événements du monde à travers une expérience personnelle ou une sensibilité artistique – Une méfiance constante envers le bruit médiatique, et un goût prononcé pour les angles inattendus – Une section “Humeurs sonores” où j’associe des morceaux de piano à mes textes pour ajouter une dimension émotionnelle à l’infoJe crois qu’un article peut être à la fois vrai, beau et nécessaire. Exaronews, ce n’est pas un site d’infos. C’est un regard sur le monde — accordé à l’oreille d’un homme qui écrit comme il joue : à la recherche du juste tempo.

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