Qu’est-ce que la fonderie à la cire perdue ?

Quand on parle de fonderie à la cire perdue, on parle de technique pour mettre en forme les métaux. Concrètement, c’est un procédé de coulée consistant à fabriquer couche par couche un moule en céramique depuis un modèle en cire. Ce moule sera par la suite fritté et soumis à une température élevée avant le coulage du métal. Pour en savoir davantage sur la fonderie à la cire perdue, vous êtes invité à bien lire ce qui va suivre.

C’est quoi exactement la fonderie à la cire perdue ?

La cire perdue est une technique pour mouler avec une grande précision, et ça permet d’avoir une sculpture en métal (bronze, argent, nickel, fer, cobalt, aluminium, acier, titane, cuivre…) à partir d’un modèle perdu en cire. Ça consiste au coulage du métal ou un alliage liquide dans un moule afin de reproduire toutes sortes de pièces (de quelques grammes à une centaine de kilogrammes) suite à un refroidissement. Les différentes étapes de la fonderie à la cire perdue sont l’obtention d’un modèle, la création d’un arbre en cire, l’enrobage céramique, le décirage ou le retrait de la cire, la coulée métallique ainsi que le décochage et la finition. Ce procédé est capable de créer des séries de plusieurs centaines de milliers de pièce de fonderie complexes et résistantes difficiles à usiner. C’est très utilisé dans différents secteurs comme l’automobile, la médecine, l’énergie, l’armement, l’aéronautique, les électroménagers, la robinetterie… car la fonderie permet d’avoir des pièces uniques et uniformes avec des détails poussés et précis. Mais encore, on peut faire couler des métaux plus résistants avec un large choix d’alliages. C’est suivant le type d’alliage employé qu’on choisit la température de coulée. Les alliages de zinc sont chauffés à 400°C, les alliages d’aluminium sont chauffés à 700 °C, les alliages de cuivre sont chauffés à 1.250°C, et les alliages du fer sont chauffés à 1.550°C.

L’intérêt de couler des pièces à la cire perdue

fonderie cire perdue
Crédits : Twenty20

Mouler à la cire perdue est la meilleure technique de coulée tout en étant très simple. En effet, il suffit de faire fonder la cire et de la verser dans les moules. Après, on obtient un modèle représentant fidèlement l’original, c’est pour cette raison que le moulage à la cire perdue est plus intéressant par rapport à l’usage des pièces via des blocs solides. Par ailleurs, la fonderie améliore le design des pièces, qu’importe la quantité fabriquée. Aussi, la coulée à la cire perdue n’implique que très peu de finitions ou même aucune. Ça permet de diminuer, voire d’éliminer l’usinage à la finition. De plus, la fabrication de plusieurs pièces en une seule coulée permet de réduire les coûts de manutention, d’assemblage, de soudure et d’inspection. Précisons également la baisse de métal perdu. Le procédé de fonderie à la cire perdue offre un gain de temps. Toutefois, ce procédé demande d’enlever la matière afin d’avoir la forme souhaitée. Il est à noter qu’il ne permet pas d’obtenir des pièces massives, et il demande un outillage coûteux pour les pièces avec une masse supérieure de 12 kilos.

Fabrice
Je m’appelle Fabrice Lemoine, j’ai 46 ans, et je tiens une promesse silencieuse depuis vingt ans : celle de raconter l’actualité autrement. Non pas en courant derrière les faits, mais en écoutant les silences entre les lignes, en déchiffrant ce que les grands titres laissent dans l’ombre.Je suis correcteur de presse de formation, métier de l’ombre s’il en est, mais qui m’a appris l’essentiel : la rigueur, le détail, et l’amour du mot juste. Ce métier m’a formé l’œil, affûté l’oreille, et nourri une conviction profonde — l’actualité mérite des voix d’auteur, pas des algorithmes.C’est dans cet esprit que j’ai lancé Exaronews, un journal personnel, presque artisanal, qui traite l’actualité avec du fond, du style et du recul. Ici, je ne me contente pas de rapporter les faits : je les incarne, je les questionne, je les relie au monde intérieur. Je m’autorise à prendre position, à douter, à écrire avec colère, avec ironie, avec tendresse — parce que l’actualité, c’est aussi une affaire de voix humaine.Ce qui me rend unique ? Je suis aussi un pianiste amateur obsessionnel, amoureux du jazz modal et des dissonances élégantes. Le clavier me rappelle ce que l’écriture et l’info ont en commun : l’équilibre entre tension et harmonie, entre intuition et structure.📌 Ce que vous trouverez sur Exaronews : – Des chroniques d’actualité écrites à la première personne, avec un style littéraire assumé – Des analyses sociales, politiques, culturelles avec une voix engagée, critique mais lucide – Des éditos où je relis les événements du monde à travers une expérience personnelle ou une sensibilité artistique – Une méfiance constante envers le bruit médiatique, et un goût prononcé pour les angles inattendus – Une section “Humeurs sonores” où j’associe des morceaux de piano à mes textes pour ajouter une dimension émotionnelle à l’infoJe crois qu’un article peut être à la fois vrai, beau et nécessaire. Exaronews, ce n’est pas un site d’infos. C’est un regard sur le monde — accordé à l’oreille d’un homme qui écrit comme il joue : à la recherche du juste tempo.

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