La réparation de votre smartphone une solution éco-responsable

Votre téléphone vous a échappé des mains et malheureusement l’écran est cassé, alors vous décidez de vous consoler avec un nouveau smartphone et de laisser l’ancien prendre la poussière dans un tiroir. Et si il y avait une solution plus responsable et écologique. Aussi minime soit-elle, une solution qui ne contribuera pas à l’épuisement de nos ressources naturelles et qui vous ôterez toutes culpabilités d’avoir participé à la mise en danger d’homme et de femme à travers le monde.

Quand souvent une seule pièce fait défaut, c’est le téléphone complet qui est sacrifié. Alors que dans la plupart des cas, la pièce seule suffit à être changée et il existe des sites pour se la procurer. La réparation de votre smartphone est donc l’allongement de sa durée de vie. C’est une solution écoresponsable et beaucoup moins onéreuse que l’achat d’un nouvel appareil. De plus vous pouvez apprendre facilement à le réparer vous même.

80% de son impact environnemental est dû à sa fabrication

Les matériaux qui composent un smartphone sont nombreux et la plupart sont des métaux et des minerais qui nécessitent une extraction spécifique. Ces extractions entraînent des modifications dramatiques des écosystèmes dues aux rejets toxiques dans l’environnement. Ceux-ci émettent des gaz à effet de serre et pollue l’eau, l’air et les sols. Par exemple, en Chine le néodyme utilisé dans les aimants de smartphone rejette au moment de leur exploitation et de leur raffinage, des métaux lourds (le mercure par exemple), de l’acide sulfurique et de l’uranium. À un point où les mines dégagent de la radioactivité.

Un épuisement des ressources naturelles

La plupart des gisements de minéraux et matériaux, ne sont pas inépuisables. La consommation de ces ressources est tellement importante que leur épuisement est à craindre. C’est le cas de l’argent et de l’or dont les stocks sont déjà dans un état critique. Certains scientifiques estiment même que les réserves d’argent pourraient être épuisées d’ici une vingtaine d’années.

Des victimes collatérales

Ses matières premières sont la cause de nombreux conflits armés, qui font de la population avoisinante leurs premières victimes. Les conditions d’extractions sont difficiles et dangereuses et mettent en péril la vie de ceux qui y travaillent, dont de nombreux enfants. En Afrique centrale, plus de 40000 enfants travaillent dans des mines de cobalt et de coltan, minerais stratégiques que l’on retrouve dans les batteries et les condensateurs des smartphones.

Un tour du monde à ses conséquences

La transformation de matières premières, est principalement effectuée en Asie du sud-est, en Australie, en Afrique centrale et en Amérique du sud. La fabrication des principaux composants se déroule en Asie, aux États-Unis et en Europe. Après avoir été conçu le plus souvent aux États-Unis et au Japon. Et finit par être assemblés en Asie du sud, pour enfin être distribués partout dans le monde. Un parcours qui laisse imaginer l’énergie consommée par la production et la commercialisation de nos smartphones et qui explique son empreinte carbone aussi importante.

Changer moins souvent de téléphone réduit forcement la production de nouvel appareil. C’est pour cela, que réparer son smartphone et le conserver plus longtemps, ne peut que contribuer à diminuer l’impact néfaste de l’industrie de la téléphonie mobile sur l’environnement et les populations.